Tecktonik

La mode vestimentaire Tecktonic est issue de la danse qui porte le même nom, datant du début des années 2000, et se caractérisant par de la musique techno.

Niveau style et habillement elle conjugue de nombreux looks, alliant le punk au fluo, le country au sexy, à grand renfort d’accessoires, santiags, mitaines en métal, chapeaux, t-shirts près du corps à l’effigie de hard rock stars. La coiffure est essentielle et constituée le plus souvent d’une crête dressée sur le haut de la tête alors que les tempes sont largement rasées derrière les oreilles. Les adeptes du genre, n’hésitent pas à se noircir le contour des yeux en forme d’étoiles ou inscrire de même, des slogans du mouvement sur leur crane.

Les robes des filles peuvent avoir des coupes classiques, mais sont relevées par un fuchsia ou un rose fluo qui leur permet de se faire remarquer de loin. Elles arborent des chignons vertigineux, dressés comme des tours sur leur tête et souvent laqués de couleurs tout aussi flashy. Elles peuvent aussi enfiler des leggings en simili cuir, un petit top top assez près du corps, et des talons plateformes, qui leur permettent de bouger sans se tordre la cheville sur le dance-floor, utilisant beaucoup les bras pour exprimer leur transe. Pour les garçons, jean resserré aux chevilles, ou son opposé, le sacro-saint baggy. Mais encore sweat à capuche à ou pas, ceinture à tête de mort, piercing et tatouage pour les plus téméraires.

Les chaussures sont avec ou sans lacets, de type Vans, mais les Converse font également leur effet, avec des motifs géométriques de préférence. Le bandana fait partie de la silhouette, on l’accroche où l’on peut et on le choisit assez coloré. Cette mode se situe entre deux, utilisant des codes d’autres courants artistiques et créateurs. Elle est donc difficilement pure et dure, même si les initiés se reconnaissent entre eux du premier coup d’œil, notamment par la présence d’un élément fluo, mais à condition qu’il soit correctement combiné à un autre vêtement. Quelques irréductibles continuent de la porter dans cet esprit des premiers jours, heureux mariage du meilleur des années 80 à 90. Un phénomène qui a eu également des répercussions sur le prêt-à-porter et la couture, puisque les plus grands créateurs s’y sont essayés.